Le FMI par la voix de D. Strauss-Kahn indique vouloir aider financièrement les pays arabes

Publié le par mondefinancier

tunisie-egypte.jpgLe FMI est là "pour aider" les pays arabes, déclarait vendredi 15 Avril 2011, Dominique Strauss-Kahn, actuel président de l'institution financière.

 

Une conférence avait lieu à Washington, et les déclarations de Mr Strauss-Kahn sur ce sujet relève de la mesure prise par l'institution suite aux révolutions de ce début d'année ayant un fort impact désormais sur le devenir économiques des pays.  

 

 

Les cas de l'Egypte et la Tunisie en particulier ont été abordés, puisque le protagoniste a déclaré : "Rien ne peut être accompli, en matière de lutte contre les inégalités, de création d'emplois, sans croissance". Puis, "Nous pouvons bâtir ensemble un avenir meilleur pour ces pays. Et ce n'est pas seulement important pour l'Egypte et la Tunisie, c'est important pour le monde entier parce que cet exemple est un exemple qui va avoir beaucoup de répercussions". 

 

Par la suite, la volonté d'appliquer des mesures permettant un retour à la "stabilité" macroéconomique fut évoquée : "Si les révolutions arabes doivent être des jalons dans l'histoire, et je pense que cela peut être le cas, alors je crois que la réussite repose sur l'édification d'institutions démocratiques, et aussi d'organisations représentatives des salariés". 

 

Enfin, chargé d'une évaluation économique, pilier d'analyse pour cinq autres institutions financières internationales, il a rappelé qu'aucune imposition de prêts ne serait délibérée : "Nous ne sommes pas des banquiers qui cherchent des clients (...) Nous ne venons pas de l'étranger comme un dictateur économique pour dire : voilà ce que vous devez faire". 

 

 

Pour cette décision de position claire, et un vif intérêt pour l'avenir économique non seulement tourné vers les intérêts des pays développés, la note du Blog Financier va cette semaine à une acception économique "connectée aux Mondes" qui aura office de valeur dans l'interprétation faite par les financiers qui se veulent responsables. 

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