Investissements considérables : 77% d'énergies vertes en 2050
Réunion des experts de l'ONU (GIEC) sur le climat Lundi 09 Mai 2011 à Abu Dhabi, un plaidoyer éclairé, un rapport de 900 pages publié, et 164 scenari envisagés à l'horizon 2050.
Explications :
Les chiffres sont unanimes, et diffusés dans un rapport synthèse de 26 pages :
EN 2008, 13% des besoins mondiaux en énergie primaire sont l'utilisation de la biomasse, soleil, vent, eau et géothermie. 85 % pour les énergies fossiles et 2% pour le nucléaire. voir le graphique ci-contre, source Les Echos.
EN 2050, les scenari les plus optimistes chiffrent à 77% de l'utilisation mondiale de ressources pour les énergies renouvelables.
Conséquences :
Un tiers du volume des gaz à effet de serres prévus pour les quarante prochaines années devraient être soustraits d'içi à 2050.
Les politiques publiques sont fortement sollicitées, du fait de l'utilisation moindre à ce jour à l'échelle planétaire (environ 2,5%), et les scenari pessimistes envisagent une hausse à seulement 15% de l'utilisation des énergies renouvelables en 2050 si aucune politique publique n'est mise en place en soutien.
Plus de 50% des scenari envisagent tout de même une part croissante de l'offre d'énergie verte de 17% en 2030 à plus de 27% en 2050.
Le potentiel relevé est affirmé puisque constaté par la majorité de experts, y compris dans la part des investisseurs de ces secteurs. La part dans l'électricité par exemple, devrait varier entre 1 360 et 5 100 milliards de dollars à l'horizon 2020. L'essor attendu d'içi à 2030 varie entre 1 490 et 7 180 milliards de dollars.
Soient, et quel que soit le scénario appliqué, un coût de développement inférieur à 1% du PIB mondial pour l'évolution de la part des énergies renouvelables. Même si, la prudence veut que l'intégration de nouveaux procédés d'utilisation soient pour l'instant très difficiles à chiffrer avec précision.
Le débat le plus important portant sur la part des différentes énergies entre elles en 2050 :
L'approvisionnement en solaire a donné matière à discussions, avec une interprétation amoindrie du rôle solaire dans le rapport de synthèse du fait d'intervention des membres de l'OPEP (selon Greenpeace et WWF). Il n'en demeure pas moins que la part actuelle ne dépassant pas 1%, devrait croître jusqu'à 25% environ.
Le rapport définitif sera publié en Juillet 2011, par l'ensemble des groupes de travail sous l'égide de l'ONU, le GIEC : Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007, avec l'organisation météorologique mondiale.